L’Intelligence Artificielle, portée par les robots et le machine learning, a un rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’avancée du désert et la pollution à grande échelle. C’est en tout cas ce que laisse entendre le dernier rapport sur l’Intelligence Artificielle réalisé par le député et mathématicien français Cédric Villani et remis le 29 mars 2018 au Premier ministre. Le spécialiste de l’analyse mathématique a notamment insisté sur la nécessité de créer une base de données à l’échelle nationale, régionale ou même continentale pour recueillir des chiffres sur la pluviométrie, la consommation électrique, la pollution de l’air et l’ensoleillement pour ajuster les besoins de production en temps réel dans les entreprises industrielles.
Les apports de l’IA sont déjà exploités par certains acteurs du numérique dans le cadre de la transition écologique. C’est le cas par exemple de RangerBot, un robot développé en Australie pour les missions d’observation sous-marine. Cette petite prouesse permet de surveiller le niveau de dégradation de la Grande Barrière de Corail sur laquelle le petit continent est installé. Il permet également de « chasser » les étoiles de mer « tueuses » de coraux et cartographie certaines zones reculées du récif à une échelle jusqu’alors impossible. De son côté, IBM propose un capteur de pollution capable de mesurer en temps réel la qualité de l’air respiré. En France, Veolia Recyclage a fait appel à Max Al, un robot intelligent qui trie les déchets ménagers et qui apprend chaque jour des milliers de références.
Les besoins en matière d’Intelligence Artificielle sont énormes, notamment dans le volet RSE. Passionné par le sujet ? Découvrez notre programme d’ingénierie informatique !