Pour mieux profiter d’une technologie, il faut avoir une bonne compréhension de son utilité et de son usage. Ceci est valable pour les projets blockchain.
En effet, l’une des principales fonctions de cette technologie est la conservation des données et de documents stockés. Et c’est la plus utilisée par les projets blockchain. Pourtant, au-delà de cette fonction, la blockchain c’est aussi :
Les nombreuses fonctions de la blockchain sont très peu utilisées dans les organisations, et il arrive que l’on se demande si elles ont réellement besoin de cette technologie pour leur activité.
Malgré les multiples avantages qu’on lui accorde, la blockchain reste une technologie assez récente. Et il lui faut encore un peu plus de maturité pour être utilisée dans certaines circonstances, comme le travail en production à grande échelle. Elle n’est pas suffisamment prête pour répondre aux attentes des organisations en matière de sécurité et de services de gestion réseau pour ce type de prestation.
Voici une autre erreur à ne pas commettre. La blockchain est une fondation technologique, non une application complète (zdnet.fr). De ce fait, elle ne dispose pas d’un certain nombre de fonctionnalités comme l’interface utilisateur, une logique métier, la persistance des données et des mécanismes d’interopérabilité. Dans la même veine, il ne faut non plus pas la confondre avec une base de données traditionnelle, car une fois les données stockées sur une chaîne de blocs, elles ne peuvent plus être modifiées.
Aussi, les produits de la blockchain sont majoritairement en cours de développement. Par conséquent, supposer pour le moment une interaction avec deux produits est une erreur à ne pas commettre. Pour accompagner l’évolution et la maturité de cette technologie nouvelle, les parcours en ingénierie informatique n’hésitent plus à intégrer des modules « blockchain » pour former les talents dont le marché a réellement besoin.