Un matériel informatique ancien est un matériel sur lequel une société ne peut pas installer les toutes dernières versions des logiciels et systèmes d’exploitation. Par exemple, on imagine très mal comment il serait possible d’utiliser un SI gourmand en mémoire comme Windows 11 sur un ordinateur dont la RAM (mémoire virtuelle) n’est que de 2 Giga.
Les SI et logiciels récents sont les plus intéressants dans la mesure où ils comprennent souvent des correctifs et des améliorations sécuritaires remarquables. Ne pas pouvoir les utiliser revient à laisser des brèches énormes que les hackers peuvent exploiter pour attaquer. Pour mieux se protéger, une société a donc besoin de maintenir ses parcs matériels et logiciels constamment à jour.
Pour sa gestion quotidienne, une société a besoin de transmettre une quantité énorme de données sur Internet ou sur un réseau partagé en interne. Ce sont principalement ces informations qui constituent une cible pour les hackers. Le dernier rapport de Sophos le prouve ! Il indique en effet que 51 % des organismes publiques ont été touchés par un ransomware en 2020, et que la perte moyenne engendrée par ce type d’attaque est estimée à 673 600 euros.
Le cryptage de données est alors la solution idéale. En cryptant ses informations, une société peut empêcher qu’elles soient utilisées à des fins malveillantes même si elles sont piratées. Elle peut atteindre cet objectif en recourant notamment à des algorithmes de chiffrement puissants.
Les données stockées localement et sur des supports physiques (serveurs) sont vulnérables face aux attaques informatiques. Le stockage sur un seul serveur est également très risqué, dans la mesure où s’il devait être piraté, toutes les informations risquent de se perdre. La solution adéquate reste la sauvegarde sur le Cloud.
Sur le marché, il existe des serveurs Cloud cryptés, qui garantissent un degré maximum de sûreté. Actuellement, c’est le moyen idéal pour stocker des informations de manière décentralisée et sécurisée.
Une récente enquête de Kaspersky démontre que le pourcentage d’attaques informatiques provoquées par une erreur humaine est de 32 %. À tout moment, un collaborateur peut cliquer sur un lien malveillant ou partager ses identifiants sur internet, mettant ainsi en danger toute l’infrastructure IT de son entreprise. Pour répondre à cette problématique, la formation est le meilleur moyen. Il faut que les équipes informatiques animent des séances de formation régulières dédiées aux bonnes pratiques à adopter pour une meilleure sûreté numérique.
Afin de se prémunir contre les attaques informatiques, une société doit déployer les moyens techniques et managériaux que nous avons présentés, mais aussi recruter des profils spécialisés en sécurité informatique. D’ailleurs, la sûreté numérique est une filière qui enregistre une employabilité notable depuis quelques années. Si ce domaine vous intéresse, vous pouvez suivre les formations proposées par EPSI.