Comment les entreprises sauvegardent leurs données ?

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Selon un rapport de Small Business Trends, 58 % des PME ne sont pas préparées à la perte de données. La même enquête indique que 60 % des structures qui subissent une perte de données sont contraintes de fermer six mois plus tard. Ces deux chiffres suffisent à montrer combien il est important pour une entreprise de protéger et de sauvegarder ses informations. À l’occasion de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, célébrée le 31 mars de chaque année, EPSI vous montre les mesures qu’une organisation doit prendre pour sauvegarder ses données.

#1 Classifier les données selon leur importance

La sauvegarde des informations doit s’inscrire dans une stratégie globale de gestion des données. Celle-ci passe d’abord par une classification des données en fonction de leur utilisation ou de leur sensibilité pour l’entreprise. Cette hiérarchisation peut prendre la forme suivante :

  • Courriers électroniques archivés ;
  • Comptabilité ;
  • Projets des clients ;
  • Données CRM ;
  • Documents administratifs et RH ;
  • Etc.

De cette manière, l’entreprise peut non seulement se défaire de données redondantes ou anachroniques, mais aussi quantifier le volume nécessaire au stockage des sauvegardes, et donc connaître les coûts impliqués.

#2 La méthode 3-2-1 (approche locale)

La méthode 3-2-1 est l’une des formes les plus répandues de sauvegarde des données. Bien qu’elle soit gérée manuellement, et qu’elle nécessite donc une discipline absolue, elle est particulièrement appréciée par les entreprises en raison de son faible coût. Cette approche repose sur trois axes principaux :

  • Sauvegarder les données au moins 3 fois : il a été prouvé qu’avec 3 copies de données, le risque de les perdre n’est que de 1/1 000 000 ! Avec deux sauvegardes, cette probabilité est de 1/10 000 ;
  • Sauvegarder les données sur deux supports de types différents : les 2 supports doivent être de types différents afin d’éviter des défaillances qui peuvent avoir des causes communes ;
  • Posséder une copie de sauvegarde des données en dehors du site de l’entreprise : chaque jour, un employé doit prendre un disque contenant les données de son organisation et le conserver en dehors des locaux de l’entreprise.

Enfin, le seul inconvénient de la stratégie du 3-2-1 est qu’elle est conditionnée par l’intervention humaine. Cela signifie que les responsables de sa mise en œuvre doivent être extrêmement vigilants et rigoureusement appliqués.

#3 Externaliser la sauvegarde : le Cloud

Pour sauvegarder ses données, une entreprise peut recourir au Cloud. Cette protection numérisée présente de nombreux avantages :

  • Automatisation : elle ne nécessite aucune intervention manuelle ;
  • Sécurité : le Cloud est un environnement sécurisé ;
  • Accessibilité : l’entreprise peut accéder à ses données à tout moment, et les récupérer facilement en cas d’incident sur le site.

Cette approche se développe rapidement, et il existe plusieurs fournisseurs de solutions de sauvegarde dans le Cloud sur le marché. Néanmoins, l’utilisation du Cloud souffre encore d’un manque de réglementation. Pour cette raison, il est nécessaire pour toute entreprise d’examiner de près les procédures de récupération des données employées par son prestataire ainsi que ses standards de service clientèle.

Les données d’une entreprise constituent une de ses principales richesses. Pour les protéger, elle a besoin de profils qualifiés en gestion de bases de données, qui peuvent se perfectionner grâce aux programmes de formation proposés par EPSI.

Publié le 08.04.2020 - Actus France
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