Par la signature ce mardi 8 décembre 2020 de l’initiative #StOpE, EPSI officialise un peu plus son engagement contre les inégalités, et particulièrement les inégalités de genre. Le mouvement, lancé le 4 décembre 2018 par les entreprises l’Oréal, Accor et EY, a rassemblé en deux ans plus de 100 entreprises, organisations et grandes écoles.
L’initiative #StOpE a pour objectif la lutte contre les manifestations sexistes en entreprise. Le sexisme ordinaire se traduit par des signes, des gestes, des propos, les comportements qui peuvent déstabiliser, infantiliser, délégitimer les femmes sur le marché du travail et les conduisent parfois même à s’autocensurer. Ces attitudes, constituent un frein à l’expression des potentiels au sein des entreprises et peut porter atteinte à la qualité de vie au travail.
Voici les huit actions prioritaires qui constituent l’acte #StOpE :
1. Afficher et appliquer le principe de tolérance zéro
2. Informer pour faire prendre conscience des comportements sexistes
3. Former de façon ciblée sur les obligations et les bonnes pratiques de lutte contre le sexisme ordinaire
4. Diffuser des outils pédagogiques aux salariés pour faire face aux agissements sexistes en entreprise
5. Inciter l’ensemble des salariés à contribuer, à prévenir, à identifier les comportements sexistes et à réagir face au sexisme ordinaire
6. Prévenir les situations de sexisme et accompagner de manière personnalisée les victimes, témoins et décideurs dans la remontée et la prise en charge des agissements sexistes
7. Sanctionner les comportements répréhensibles et communiquer sur les sanctions associées
8. Mesurer et mettre en place des indicateurs de suivi pour adapter la politique de lutte contre le sexisme ordinaire.
Bien sûr, EPSI n’a pas attendu la signature de cet acte pour s’engager dans cette lutte. #StOpE est surtout un moyen de mettre en place des actions communes pour lutter contre le sexisme qui n’a absolument pas sa place en entreprise aujourd’hui. Car ensemble, on va plus loin.
Pour changer les mentalités, et pour nos apprenantes, nous sommes fiers de figurer parmi les nouveaux signataires de cette initiative. C’est un petit pas, et nous continuerons dans cette voie pour ne plus jamais entendre que « l’informatique est un secteur masculin ».