Dans les 10 prochaines années, très peu de systèmes informatiques seront en marge de la technologie cloud, dans un environnement professionnel davantage automatisé. On en veut pour preuve une forte migration de ces systèmes vers la datasphère, ces dernières années, et un accroissement important du volume des données. D’ailleurs, les chiffres fournis par les études réalisées autour de cette tendance sont plus qu’éloquents.
En effet, un récent rapport du cabinet IDC a mis en avant l’augmentation fulgurante des données. Il révèle ainsi que la datasphère pourrait « atteindre 163 zettaoctets d’ici 2025, soit 163 milliards de gigaoctets ». C’est tout simplement dix fois plus que le niveau de volume enregistré en 2016. De son côté, Statista, le fournisseur allemand de statistiques, s’est plutôt intéressé à la valeur de ces données. Il explique que les entreprises qui ont aujourd’hui plus de valeur sur le marché sont celles disposant des données. Et plus vous en avez, mieux c’est. En termes de chiffre d’affaire, c’est un marché qui va peser « 77 milliards de dollars d’ici 2023 », toujours selon Statista.
Le marché du cloud devrait donc connaître une croissance importante pendant une période relativement courte. Le rapport produit par Vanson Bourne nous dit que trois quarts des décideurs informatiques pourraient déployer des solutions de gestion des données dans le cloud au cours de l’année 2020. Une réalité qui pourrait rendre les entreprises encore plus dépendantes de leur infrastructure informatique que par le passé.
Certains responsables des systèmes informatiques misent sur la transparence entre hyperscalers et stockage privé, pour faire migrer les workloads vers le cloud public. Pour ce faire, ils utilisent généralement l’approche « cloud native » qui vise la dissociation des plateformes de données des infrastructures pour déployer des applications évolutives et agiles à travers le cloud public. Ainsi, l’entreprise aura toute la liberté d’exécuter les applications dans le cloud ou l’appareil de leur choix, étant donné que l’infrastructure physique n’a plus de valeur stratégique.
En fait, le cloud native renvoie à l’utilisation des environnements de conteneurs qui favorisent un développement logiciel plus rapide et la possibilité de créer des applications évolutives, de manière dynamique aux niveaux de l’entreprise globale. Ces conteneurs étant des entités mobiles, ils facilitent le rapprochement de l’application des données, car pouvant être exécutés sur toutes les plateformes et « avoir accès aux données rapidement pour lancer les applications qui les utilisent », d’après le site itsocial.fr.
C’est un secret de polichinelle de dire que l’environnement professionnel se digitalise davantage chaque année. Aussi, il a un caractère très évolutif et flexible, mais les entreprises contemporaines peuvent s’appuyer dessus pour garantir leur croissance, avec des solutions idoines. L’une d’entre elles consiste justement à associer les approches cloud native ou IAC aux technologies telles que Kubernetes et la conteneurisation. Cela permet de déployer plus facilement des systèmes informatiques et de gérer les données de manière rapide et plus précise. En plus, des techniques comme l’IAC permettent d’automatiser la provision de l’infrastructure. Ainsi, les entreprises ont la possibilité d’élaborer un plan détaillé des fonctions de l’infrastructure qu’elles peuvent ensuite déployer sur différents sites web. Les responsables informatiques gagnent ainsi en temps et surtout en coûts, tout en réduisant le risque d’erreur humaine.
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