Low-code : quels sont ses avantages et les limites ?

Le no-code est une approche du développement logiciel, qui consiste simplement à élaborer une solution informatique sans saisir une seule ligne de code et sans avoir nécessairement des connaissances très pointues en matière de langages de programmation.

Sur le marché IT, on trouve de plus en plus d’outils de développement no-code. Souvent, ils marchent avec une simple fonctionnalité Drag and Drop. Grâce à eux, un développeur est capable de créer des interfaces ergonomiques, d’automatiser une activité numérisée… Certains outils no-code vont même plus loin, et vous donnent la liberté d’ajouter du code à la solution que vous développez si vous le jugez nécessaire.

Selon une étude de Gartner, la demande d’applications est cinq fois supérieure à la capacité de production des équipes informatiques. Il est évident que si une entreprise ne peut pas produire à temps une solution logicielle dont les consommateurs ont besoin, ils se tourneront vers la concurrence. Le no-code est donc une formidable opportunité pour une entreprise de gagner en productivité. Grâce à ce principe, les processus de développement prennent beaucoup moins de temps, ce qui se traduit par une meilleure rentabilité à long terme.

Le no-code, c’est aussi une méthode qui permet de combler un éventuel déficit de compétences. En effet, l’univers du développement web connaît une évolution constante. Dans certains cas, les développeurs peuvent donc se retrouver dépassés. Pour se familiariser avec de nouveaux langages de programmation, ils ont besoin d’un temps d’adaptation.

Malheureusement, beaucoup de plateformes no-code ne proposent que des fonctionnalités limitées. Ces limites se voient notamment à travers le design des solutions informatiques que vous créez avec. Un design simpliste et difficilement personnalisable. Parfois, l’ajout de nouvelles fonctionnalités ou la modification du code source sont impossibles.

Cela complexifie considérablement la tâche aux développeurs souhaitant créer des solutions IT, en se basant sur un cahier de charge bien spécifique.

D’autre part, en optant pour le no-code comme approche de développement logiciel, vous êtes toujours soumis aux conditions fixées par la plateforme que vous utilisez, notamment en termes de pricing. La migration de vos données vers une autre plateforme peut s’avérer aussi risquée que difficile. Daniel Lemire, professeur du département Science et Technologie de la TÉLUQ, résume cette situation en disant : « Ce n’est pas nécessairement lié au « no-code », mais il y a une menace que le service ferme ».

Enfin, sachez que comme toute autre solution informatique, les plateformes no-code peuvent comprendre des failles sécuritaires. En cas de violation de leurs données, les sociétés qui les utilisent peuvent subir des dégâts majeurs !

En résumé, nous dirons que le no-code est une approche parfaite pour créer des logiciels basiques avec un nombre limité de fonctionnalités et de données à gérer. Pour le développement de logiciels performants, l’expertise d’un développeur est toujours aussi nécessaire. Ce métier va donc continuer d’enregistrer une forte employabilité, et pour vous y préparer, vous pouvez suivre les formations proposées par EPSI.